La Grande Oreille

La revue des arts de la parole

Historique

Créée en 1999, à la suite de la revue Dire, par Henri Gougaud et Olivier Poubelle, La Grande Oreille fait à l’origine partie d’un important projet autour du conte, devant regrouper plusieurs structures dont une librairie située à Rennes, une maison d’édition, des enregistrements de conteurs sur CD, un festival, etc.

À cette époque, La Grande Oreille publiait un dossier pris en charge par un auteur, suivi de quelques pages d’actualités consacrées à des évènements liés au conte et aux conteurs.

Fin 1999, à l’occasion du numéro 3 dont le dossier avait pour thème le brouillard, Lionnette Arnodin, qui vient du secteur de la mode et de la publicité, est engagée à mi-temps pour s’occuper de la maison d’édition, laquelle ne verra pas le jour. Finalement, elle se consacrera à La Grande Oreille.

Fin 2000, Olivier Poubelle, pour des raisons personnelles, décide d’abandonner l’ensemble du projet “contes”. La librairie et les CD sont alors pris en charge par Maël Le Goff, quant à La Grande Oreille, elle trouve abri au sein de l’association La Maison de la Parole, association créée par Bernadette Bricout et Henri Gougaud qui devient directeur de la publication. L’équipe reste la même, mais il n’est plus possible de rémunérer les personnes travaillant pour la revue.

En 2004, Henri Gougaud, pour se consacrer à l’écriture, quitte La Grande Oreille. Une nouvelle association est créée, D’une Parole à l’Autre, dont le président est Claude Lecouteux qui le restera jusqu’en 2010, date à laquelle Martin de la Soudière prend le relais. Lionnette Arnodin est nommée rédactrice en chef de la revue.

Et maintenant ?

La Grande Oreille est aujourd’hui destinée à tous les publics. La revue propose de découvrir les grands récits dans toute leur diversité (contes de tradition orale, mythes, légendes, contes urbains et contemporains, récits de vie…) et sous toutes leurs formes (spectacles de conteurs, conte en bibliothèque, en milieu scolaire, hospitalier…).

Ancrés dans l’imaginaire commun, les grands récits transcendent les époques, traversent les frontières et continuent d’alimenter les rêves, les histoires et les récits d’aujourd’hui.

Comment procédons-nous ? À partir des sujets qui agitent nos sociétés, nous questionnons les récits du passé, « parents des nôtres », pour éclairer et donner du sens à ce que nous vivons aujourd’hui. Pour cela, nous proposons dans chaque numéro, un dossier composé d’articles et de récits se rapportant à une figure des contes (Blanche-Neige, Le Petit Chaperon rouge, le dragon, le Diable, le héros, l’ours, la sorcière…) ; un objet, une œuvre, un pays ou un continent (le fil, le miroir, les Métamorphoses, le Brésil, l’Afrique…) ; la nature, la famille ou l’enfance (la forêt, le ciel et les étoiles, les relations mères filles, les refrains d’enfance…). S’ajoute au dossier, un magazine en lien avec l’actualité, celle du conte et des conteurs, mais aussi celle de « l’air du temps ».

Avec sa mise en page claire et agréable, La Grande Oreille se veut un outil de découverte, d’enseignement, de transmission, destiné à un large public de passionnés (conteurs, parents, bibliothécaires, enseignants…).

Unanimement reconnue dans le milieu du conte et au-delà, La Grande Oreille s’impose en France et dans les pays francophones, comme étant la seule revue en langue française consacrée au conte et aux conteurs.