67-68 – La vie des morts, contes de l’Autre Monde

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Notre époque est paradoxale : la mort a déserté l’espace public (on meurt à l’hôpital, on enterre hors de la ville, on ne porte plus les marques du deuil, etc.) et a envahi les médias, les jeux vidéo et le cinéma d’action. Du coup, elle s’est virtualisée. Mais qu’en est-il de la mort « ordinaire » qui frappe nos proches et nos amis, et qui nous menace ? Comment en parle-t-on ? Qui en parle ? Qui, enfin, peut lui redonner le sens qu’elle n’aurait jamais dû perdre en en faisant non plus un anéantissement de l’individu mais le moment d’un passage, d’un changement ou d’une transformation, la possibilité d’un ailleurs.

Pour cela, nous pouvons écouter les passeurs de mémoire que sont les conteurs, car leurs récits sont universels et transfigurent la vie comme la mort. De plus, grâce à leur parole, les trésors que nous ont légués les grands collecteurs (comme Sébillot dont nous parlons dans le magazine), loin de finir oubliés au fond de quelque bibliothèque, peuvent continuer de vivre et parler à notre imagination.

| À propos

La Grande Oreille n°67-68
La vie des morts, contes de l’Autre Monde
automne-hiver 2016
10 euros (format numérique | PDF)
ISBN : 979-10-92447-13-2

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